top of page
IMG_4792.heic

ELEKTRONIZZA Orchestra

ELEKTRONIZZA

PROGRAMME

  • Ça percute à ... Christophe Perez / Gino Mariotti, La danse des pads (2025), pour ensemble de percussions numériques

    Percussionnistes : Horvath Gabin, Arsene Audel, Maillot juillet Oscar, Portero Thomas, Labarthe Gabriel


  • Les élèves du Collège Jean Rostand, Elise Heinisch et José Santoro, Oops (Ocean orchestra plastic sounds)*, (2025), pour orchestre numérique pédagogique.

    Direction artistique et pédagogique : Elise Heinisch

    Collaboration pédagogique et technique : José Santoro

    Réalisation en informatique musicale : José Santoro, Patrice

    Colet

    Interprètes : Adam Abdallah, Oueys BAYA Chatti, Balkis Ben Noamene, Clémentine Bichet, Valentin Bichet Lustin Bolovan, Sondous EL Mokdad, Naïs Fonteray, Kris-Yordan Mbeng, Omar Nedjar, Malak Oujdi et Arsenii Ursan.

    Conception des sculptures : Martin Heinisch, Raphaël


  • Hélène Blondel, Ventilation au ciel au-dessus de la mer (2025), pour synthétiseurs DIY et traitements numériques


  • Léonard Delor, Supernova (2025), pour ensemble d'instruments numériques

    Leonard Delor / Push

    Pierre Ardisson / Push

    Selen Safak / Push

    Serena Billion / Osmose

    Alain Mazmanian / Handsonic


  • Noémie HalterMécanique Sensible (2025), pour synthétiseur modulaire


  • Gino Mariotti, 101 0011 (2025), pour ensemble d'instruments numériques

    Amaro Sampedro Lopez, Ewi (Electronic Wind Instrument)

    Hugo Mezzalsalma, claviers MPE Osmose et Seaboard

    Gino Mariotti, Linnstrument et Push

    Nino Zuppardo, batterie électronique.


Elektronizza Educational Orchestra is a unique, variable-geometry ensemble made up of surprising electric, electronic, and digital instruments such as the Osmose, LinnStrument, Seaboard, Soundplane, EWI, Sylphyo, Taiko, Push, HandSonic, MalletStation, Hexapad, GameTrak, Continuumini, Theremini, and modular synthesizers.

This concert, which highlights emerging creation, is entirely performed by students from Jean Rostand Middle School (teacher: Elise Heinisch), the electroacoustic composition classes (teachers: Michel Pascal and Gaël Navard), percussion (teacher: Christophe Perez), and jazz classes of the Nice Conservatory, as well as students from the ElectroLab workshop (UniCA Culture) and the IUT of Université Côte d’Azur.

These projects were made possible thanks to the Cordées de la Réussite program and the ANR-15-IDEX-01 Excellence Initiative of Université Côte d’Azur.


https://studio-instrumental.fr/technologie/elektronizza/

https://www.youtube.com/@elektronizza

https://www.facebook.com/elektronizza

NOTICE

Ça percute à … Christophe Perez / Gino Mariotti, La danse des pads (2025), pour ensemble de percussions numériques.


La danse des bidons est une pièce initialement composée pour percussions acoustiques dans le cadre de "ça percute à...", adaptée ici par Gino Mariotti pour ensemble de percussions numériques, à l’occasion d’un travail mené par Christophe Perez avec les élèves de premier cycle du Conservatoire de Nice. Cette nouvelle version, pensée en résonance avec la Conférence des Nations Unies sur l'Océan, explore les potentialités expressives des instruments numériques tout en conservant l’énergie rythmique et collective de l’œuvre originale. Entre ses deux sections écrites, la pièce intègre un moment d’improvisation guidée, offrant aux jeunes interprètes un espace de liberté et d’écoute, propice à l’expression individuelle dans le cadre du jeu collectif.


Les élèves du Collège Jean Rostand, Elise Heinisch et José Santoro, Oops (Ocean orchestra plastic sounds)*, (2025), pour orchestre numérique pédagogique.


Dans le cadre du dispositif Cordées de la Réussite et pour la 4e année consécutive, un projet de création musicale en orchestre numérique s’est mis en place au collège Jean Rostand situé sur le boulevard de la Madeleine à Nice. 


Un groupe d’élèves volontaires de 3e, sous la direction d’Elise Heinisch (Professeure agrégée de musique, chargée de cours à l’UniCA, étudiante en composition électroacoustique, collaboratrice recherche UniCA_XR2C2/LéA_ENS Lyon/AMU) et José Santoro (étudiant en licence coordonnée UniCA/CRR) s’est inscrit dès le mois d’octobre dans un processus complet de création musicale : de la prise de son à la composition en informatique musicale, de la suggestion de modes de jeu à l’improvisation et à la mise en scène. 


À l’occasion de la troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 2025) le collège Jean Rostand a suivi le mouvement (Projets Antoine Risso : cap sur l’année de la mer). Le thème du projet s’est ainsi tout naturellement orienté vers la mer (au bout du boulevard) et la pollution qu’elle charrie bien malgré elle. En ce sens, sur le même trajet que les collectes de sons, des déchets plastiques ont été ramassés dans les poubelles, à la maison, sur les plages, sur le boulevard et ont servi à construire deux sculptures-poissons (un espadon et un diodon). Deux nouvelles interfaces musicales inventées, impliquant une programmation technique inédite et de nouvelles techniques de jeu. Pour ce faire, Martin Heinisch, capitaine et éco-sculpteur, a été sollicité pour accompagner la naissance de ces sculptures. Nous avons ensuite travaillé à la programmation de celles-ci, les munissant de capteurs avec l'aide d'étudiants de l'IUT, département GEII, tantôt générant des sons préparés par les élèves, tantôt diffusant les sons de la sculpture elle-même, transformés ou non.


Parallèlement, les élèves ont également participé à des séances de captures de mouvement explorant le développement de leur créativité au travers de leurs gestes (projet de recherche Université Côte d’Azur, Aix-Marseille Université et l’université Évry Paris-Saclay).

Vous assisterez aujourd’hui à une création musicale née de six mois de travail et d’un temps de résidence à l’Espace Magnan. Explorant l’essence même des sons récoltés au collège, sur le boulevard de la Madeleine, sur la plage, dans l’eau ou au port, ces jeunes musiciens/compositeurs proposent aujourd’hui une interprétation sonore originale de leur mer Méditerranée et de la pollution plastique des océans. « La mer est sans routes, la mer est sans explications » (Alessandro Baricco), alors laissez-vous emporter par cette houle de sons, ces archipels de timbres réinventés et redistribués par les mains et les oreilles de ces apprentis musiciens/compositeurs à la créativité débridée. Sans carte ni partition, chacun ses vagues, chacun son voyage pour dénoncer la pollution des océans.


• Hélène Blondel, Ventilation au ciel au-dessus de la mer (2025), pour synthétiseurs DIY et traitements numériques


Une nuit où l'ordre des chose est déréglé, deux entités conversent et s'affrontent avec chorégraphie, quelque part entre la mer et les étoiles.

La pratique plastique et sonore d'Hélène Blondel s'articule principalement autours de l'électronique et de la synthèse analogique. 

Elle fabrique les instruments électroniques avec lesquels elle performe en live, sous le moniker Arnica Montana, ainsi que des installations sonores qui interagissent avec l'acoustique des espaces dans lesquelles elles sont disposées. 

Sa musique est à la fois délicate et abrasive, inspirée par les machines qu'elle utilise, avec lesquels elle improvise des dialogues chargés d’émotions. Elle étudie à la Villa Arson depuis 2020 et la composition électroacoustique au conservatoire de Nice depuis 2024.


Léonard Delor, Supernova (2025), pour ensemble d'instruments numériques.


La pièce représente la vie d'une étoile, comprenant son développement, sa mort et une nouvelle naissance. Cette forme laissant beaucoup de liberté aux musiciens, leur permet d'exprimer leur impression sur ce cycle. Le travail consiste en un dialogue entre les interprètes permettant une représentation unique, comme chaque étoile. Cette composition a été réalisée dans le cadre de l'atelier ElectroLab (UniCA Culture).

Léonard Delor est contrebassiste formé à l'Université d'État de Campinas (UNICAMP, Brésil). Il étudie actuellement la composition électroacoustique au CNRR de Nice.


• Noémie Halter, Mécanique Sensible (2025), pour synthétiseur modulaire


Noémie Halter explore la frontière entre l’humain et la machine à travers des performances musicales jouées en direct sur synthétiseur modulaire. Son travail interroge la capacité des machines à évoluer au-delà de l’impulsion initiale, comme une caisse de résonance prolongeant un écho.

À travers une combinaison de textures sculptées et de processus autonomes, il façonne un paysage sonore en perpétuelle transformation, où se mêlent contrôle humain et émergence algorithmique. Chaque performance devient ainsi un dialogue entre intention et accident, où l’organique et l’artificiel s’entrelacent, brouillant les frontières du vivant.

Au-delà du format traditionnel du concert, elle propose une expérience immersive, une exploration sonore où les machines ne sont plus de simples outils mais des partenaires de jeu, réagissant et résonnant avec leur propre dynamique. Loin de toute approche figée, sa musique s’écrit dans l’instant, au gré des interactions entre circuits, impulsions électriques et gestes humains.

Actuellement en troisième année d’études en composition électroacoustique au Conservatoire, elle compose et interprète ses créations sur scène, mêlant synthèse modulaire et approche expérimentale du son.


• Gino Mariotti, 101 0011 (2025), pour ensemble d'instruments numériques.


0101 0011 est une œuvre qui s'affranchit de la tradition musicale pour explorer des territoires encore inconnus. La radicalité de cette pièce réside dans l'interaction innovante entre les gestes hérités des pratiques musicales traditionnelles, les nouvelles possibilités gestuelles offertes par les instruments numériques et les sonorités électroniques, redéfinissant ainsi les frontières de l'expression musicale. Le geste, libéré du son, devient la nouvelle voix de cette musique. Les frontières de l'acoustique s’effacent, laissant place à une symphonie d'actions, de tensions et de silences.

0101 0011 incarne cette fusion inédite entre le passé et l'avenir, où les gestes issus des traditions musicales rencontrent l'audace des technologies modernes, redéfinissant ainsi les contours mêmes de l'expression musicale. Dans cette œuvre, l’homme et la machine ne s’opposent pas, mais se rejoignent dans une harmonie nouvelle, plus vaste.

Gino Mariotti, né en Italie en 1990, est un compositeur et chercheur passionné par les nouvelles lutheries numériques. Doctorant en recherche/création à l'Université Côte d'Azur et au Conservatoire de Nice depuis octobre 2023, sous la codirection de Pascal Decroupet et Gaël Navard, il se consacre à la question du répertoire pour les nouvelles lutheries numériques. Depuis 2019, il mène des recherches approfondies sur les potentialités créatives des instruments numériques, tout en composant pour divers ensembles et pour tous âges. Musicien de jazz, il place l’improvisation au cœur de sa pratique artistique, explorant la richesse de l’instant créatif. Fasciné par la tension entre tradition et modernité, terrains déjà explorés pendant ses études en philosophie à l'université de Bologne, il s'efforce de redéfinir l'expression musicale à travers ses œuvres, où technologie et geste musical se rencontrent dans un dialogue constant.

bottom of page